Arrivée discrète ...

[Sur les chemins de France]

Eva avançait péniblement ; la neige tombait depuis peu sur les routes et les rares passants étaient visiblement des malfrats , mais par chance personne ne voulait s'en prendre à elle , la pauvre petite damoiselle , pas encore adulte , mais plus enfant .
Elle voyageais depuis début septembre , depuis la mort de sa nourrice elle n'aspirait qu'à retrouver son père , son géniteur , celui qu'elle n'avait vu qu'une fois et qui par malchance ne se souvenait ni de sa voix , ni de son apparence .
Elle s'en voulait d'ailleurs de n'avoir enregistrer tout ses traits , sa voix , son physique , ...
Tout alors aurait été plus simple ! Pas de recherche à l'abbaye , ni de questionnaire aux anciens amis de sa défunte mère , Zelandra de Montbazon-Navailles .
Elle avait appri beaucoup de choses sur elle , notement qu'elle était blonde , mais Eva était brune. D'autres amis disaient que la même lueur d'espoir brillait dans les yeux de la jeune femme et elle .
Elle lui ressemblait aussi physiquement d'après quelques rumeurs de tavernes . Mais elle savait aussi qu'en elle il y avait une part de son père , cet homme qu'elle n'aimait pas , celui qui l'avait abandonnée à sa naissance , sans prendre aucunes nouvelles . Elle s'en voulait énormément , son passé , tout aurait été si simple de ne pas avoir de parents et de passer sa vie d'amour et d'eau fraîche .
Mais la vie n'étant pas si facile , l'appel de la route étant fort pour elle , elle se décida de partir seule .
Puis des compagnons vinrent l'aider dans sa quête . Enfin elle rencontra celui qui lui avait voler son coeur . Quand elle y pensait , elle se sentait bien et seul cela lui suffisait à vivre .

[Devant les portes]
Quand elle sortit de sa rêverie elle était nez à mur avec la forteresse des Montbazons-Navailles . Elle enfila son masque , qui masquait son visage pour que personne ne puisse la reconnaître . Même si ses yeux bleus pouvaient la trahir sur ses origines elle savait que personne ne remarquerait la jeune femme . Elle avait trouver de vieux vêtements de sa mère à son départ de Rohan , elle les avaient mis , étant sure que personne ne se souviendrait d'elle . Elle leva soudain le poignet d'un geste grâcieux et fluide , toqua fort pour se faire entendre , fixant d'un air glacial les portes de la forteresse , attendant une réponse .

Citation :

Et bien, Dame Esguerita, comme vous devez vous en douter le château accueille ce jour beaucoup de visiteurs venus pour participer comme vous au bal, mais également aux joutes. Mais, la majorité logeant sur le terrain jouxtant la lice, nous devrions pouvoir vous trouver sans trop de peine une chambre au château. En ce qui concerne le bal.. Avez vous une toilette appropriée? Si ce n'est pas le cas, nous tenterons de vous en trouver une. Pouvez-vous m'excuser un instant?

-Bah beuuuuuh une toilette ? ben à part celle que je porte qu'on ma prêter ...

Elle portait une robe bleu ciel qui reflétait les éclats déclinants du jour . Sa robe était simple sans trop de fous-frous ni rien , on pouvait voir qu'elle était resserrée au niveau du buste , bloquant légèrement la respiration de la jeune femme .
Son masque quant à lui était du même bleu bordé de dentelle noire .
Elle portait des chausses bleues mais jolie et qui était neuve à ce qu'on pouvait voir.
D'ailleurs Eva masquait la douleur qu'elle éprouvait à cause de ces instruments de torture . Elle le regarda un peu penaude , l'air idiote , il fallait vraiment qu'elle se conduise mieux si elle ne voulait pas être reconnue !
Puis l'homme murmura à l'oreille de son valet.
Bizarre ...
Enfin elle tendit sa grosse valise qu'elle avait rempli de précieuses gourdes du précieux vipèros qu'on lui avait offert qu'elle avait emballer et des vêtements plus ordinaire pour quand elle quitterait la demeure en douce .Elle tendit sa valise au valet et regarda le Sieur qui s'apprêta à parler.

Citation :

Si vous voulez bien m'accompagner, je vais vous mener jusqu'au château. Là, je vous confierai aux bons soins d'une femme de maison en attendant que votre chambre soit prête.

- Bien sur ! Avec joie même !

Elle tendit son bras au Sieur puis avec un bref instant de reflexion elle le retira et devint rouge de honte . Elle regarda les alentours puis demanda au Sieur .

- Vous avez un cimetière dans le coin ? J'aimerais prier pour vos morts et pouvoir dormir tranquille ce soir ...

Elle le regardait de ses grands yeux bleus puis ajouta

- Je connais un certain Mischmetal , j'aimerais m'entretenir avec lui dès que possible.

Elle le regardait toujours insistante .

Citation :

Euh.. Un cimetière?? Hum.. Oui, oui, le domaine en possède un... si vous le souhaitez je vous y ferrai conduire dès que vous aurez pris possession de votre chambre; Quant à Mischmetal, je sais qu'il est en ce jour dans le domaine, mais je ne saurais vous dire où exactement. Je vais faire envoyer quelqu'un à sa recherche pour l'avertir que quelqu'un souhaite s'entretenir avec lui.

- D'accord merci pour tout ce que vous faites pour moi Messire Valexan ! Je crois que j'aurais une énorme dette envers vous !

Elle voulait lui dire qui elle était vraiment , elle voulait pouvoir lui dire qui elle était pour Mischmetal , mais elle devrait attendre , et en parler à son père avant tout , car Mischmetal ignorait que sa fille était en ces murs et qu'elle venait se faire connaître de lui et prier pour sa mère.

Elle avait remarqué aussi qu'il lorgnait son masque , qu'avait-il ? Il n'était pas beau ? Trop chic ? Elle s'interrogeait sur le pourquoi de ces regards.

Citation :

Puis-je vous proposer mon bras? Le sol de la cours du domaine est détrempé et glissant, et vous pourriez risquer une mauvaise chute.

Puis il lui tendit le bras , elle était étonnée mais fini par lui prendre son bras avant de répondre.

-Volontier ! Je n'aimerais pas glisser ...

Valexan secoue la tête de gauche à droite aux paroles de la jeune femme masquée

D'accord merci pour tout ce que vous faites pour moi Messire Valexan ! Je crois que j'aurais une énorme dette envers vous !

Une dette? non, non, nulle dette entre nous; la famille Montbazon-Nazailles est heureuse et fier que ces festivités attirent autant de monde au domaine, et il est normal de satisfaire au mieux les volontés de leurs hotes; D'autant plus quand elles sont de la nature de celle que vous avez émise.

Laissant la jeune femme prendre son bras, et veillant du regard à ce que le valet porteur de la valise les suive, le couple passe les portes et s'engage dans la cours du chateau; comme il l'a déjà fait à mainte reprise dans la journée, Valexan s'evertue à éviter les flaques de pluies, eut égard aux chausses de la jeune femme qui l'accompagne; sans doute que d'ici la fin de la journée il sera capable d'accomplir le chemin les yeux fermés! Nuance toutefois par rapport à l'habitude, c'est en direction de la demeure familliale qu'il mène la personne qui l'accompagne.

Toujours intrigué, Valexan tente quelques questions pour en savoir plus sur elle

Excusez ma curiosité, mais.. Maria Esguerita... je me trompe ou c'est un nom à consonnance espagnol? Etes vous originaire de cette belle contrée? Oh, je ne la connais point, mais pour en avoir entendu parlé c'est parait-il un magnifique pays! En tout cas je vous felicite, vous vous exprimez sans le moindre accent!

Petit regard vers Evania... arf, toujours ce fichu masque qui empèche de voir les expressions de son visage! il poursuit.

Rassurez-moi, si vous venez bien d'Espagne, vous n'avez pas fait le voyage seul depuis là-bas! ce serait bien imprudent, les routes sont tellement peu sure de nos jours...

Petit à petit, le couple s'est approché de la porte de la haute bâtisse; Ils s'arrètent un instant, laissant passer le valet avec la valise. Déjà, une bonne, qui les a vu approcher, vient à leur rencontre. Quelques mots à la soubrette pour lui donner ordre de préparer une chambre pour la jeune femme qui vient d'arriver, et Valexan se retourne vers Evania.

Vous allez être conduit au petit salon en attendant que votre chambre soit préparée. Si vous avez le moindre soucis, n'hesitez pas à demander au personnel de maison, ou à me faire demander. Je serai non loins du terrain de lice normalement.

Un signe de la tête pour la saluer, il s'apprète à partir, mais, piqué par la curiosité il ajoute

Juste un dernier détail... Vous avez encore un peu de temps devans vous avant que le bal ne débute, nul besoin que vous gardiez ce masque sur votre visage en attendant. D'autant que je pense qu'il doit être bien inconfortable à porter...

Petit sourire amical, peut-être finira-t-il par voir le visage qui accompagne ces yeux bleus...

Misch avait été averti qu'une dame ibérique désirait venir l'entretenir. Il ne put résister à la curiosité de venir. Elle était au bras de Valexan......mais quand Misch regarda son visage, il sembla manquer d'oxygène.
Non....ce....ce n'était pas possible......il devait perdre la raison....Comment cela se fait t'il qu'il voyait le portrait craché de sa défunte épouse, morte quinze ou seize ans plus tot, devant lui.....
Il battit rapidement des paupières, croyant à un méchant effet d'une fatigue qui s'accumulait. Il se reprit à temps.

-Bonjour Señora.Je suis misch de Montbazon navailles. On m'a dit que vous souhaitiez m'entretenir?

Citation :

Excusez ma curiosité, mais.. Maria Esguerita... je me trompe ou c'est un nom à consonnance espagnol? Etes vous originaire de cette belle contrée? Oh, je ne la connais point, mais pour en avoir entendu parlé c'est parait-il un magnifique pays! En tout cas je vous felicite, vous vous exprimez sans le moindre accent!

Et voilà la question fatidique ! Mais que dire ?
Elle n'allait pas lui dire que c'était un mensonge et qu'elle était la fille de Mischmetal et de Zelandra ! C'est là qu'une idée lui vint. Transposer sa vie sur celle de Maria Esguerita.

-Mes parents le sont moi ils m'ont placés dans une famille d'acceuil.

Citation :

Rassurez-moi, si vous venez bien d'Espagne, vous n'avez pas fait le voyage seul depuis là-bas! ce serait bien imprudent, les routes sont tellement peu sure de nos jours...

-Oh non ! Je voyageais avec un homme magnifique il m'a laisser terminer le voyage seule à regret ...
Vous savez moi et Santo sommes très proches et d’ailleurs je crois apercevoir quelqu’un venir …

Mischmetal s’approcha , il s’emblait choqué. Tant mieux se disait-elle , elle n’aurait pas besoin de lui faire d’images pour qu’il comprenne me pourquoi de sa visite.

Citation :

Bonjour Señora. Je suis Misch de Montbazon-Navailles. On m'a dit que vous souhaitiez m'entretenir ?

-Demat Messire . J’expliquais à Messire Valexan que je n’étais pas espagnole mais que mes parents l’étaient. D’ailleurs Messire Valexan pouvez vous nous laisser parler ensemble ou devez-vous m’enlever pour me montrer ma chambre d’abord ?

Eva regardait Valexan , c’est vrai qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère physiquement. Elle lui faisait du charme même le regardant très tendrement et ôsant même jusqu'à prendre doucement ses mains en mumurant des petits "Aller ... S'il vous plait ...".

Pivoine! rouge pivoine! il n'a fallu que quelques seconde pour que, de sûr de lui avec un visage de teinte normal, le Montbazon prenne une jolie couleur pourpre et que ça voix devienne... tremblante? hachée? Un mélange entre les deux. La transformation s'est opérée en deux étapes : tout d'abord, le coup d'estoc : La jeune femme à ses cotés est en train de lui narrer son voyage lorsqu'une silhouette haute s'approche d'eux; Valexan le reconnait immédiatement, il s'agit de Mischmetal, son cousin. Le Vicomte est ravi de voir que son message est arrivé à bon port. Et puis, quelques mots de la Señora qui le fait se tourner vers elle, incrédule

Demat Messire . J’expliquais à Messire Valexan que je n’étais pas espagnole mais que mes parents l’étaient. D’ailleurs Messire Valexan pouvez vous nous laisser parler ensemble ou devez-vous m’enlever pour me montrer ma chambre d’abord ?

Il est émotif le Valexan, faut pas croire, et il doit avouer qu'il ne s'attendait pas, mais alors pas du tout à ce que Evania lui dise cela! Et c'est la voix hésitante qu'il essaye de répondre :

Vous enlever pour.. votre chambre?? mais... enfin.. non, non! La gouvernante de la maison attendra que vous en ayez fini. Je sais que vous vouliez rencontre Messire Mischmetal, et à présent qu'il est là il...

Est-ce parcequ'il a semblé surpris? qu'il a mis trop de temps pour répondre? A-t-elle interpretée ses paroles hesitantes comme le signe qu'il allait les laisser de mauvaise grace? Toujours est-il que la jeune femme lui assène le coup de grace en prenant ses mains dans les siennes et en murmurant d'une voix douce

Aller ... S'il vous plait ...

Incredule; ou hébété. Sans doute un mélange des deux. Il donnerait cher pour voir la tête qu'il fait en cet instant, cela doit être d'un comique rare! Se reprendre, il faut qu'il se reprenne, qu'il lui réponde, oui, mais sans avoir l'air géné, pour ne pas incommoder la jeune femme... d'abord un hochement de la tête, puis quelques mots, brefs, clairs, sans ambiguité, enfin il l'espère, tout en retirant doucement ses mains des siennes :

Aucun soucis Dame Esguerita, je vous souhaite la bonne journée.

Petit inclinement de la tête pour saluer la femme masquée, avant de se tourner vers l'homme, vers qui il incline à nouveau la tête en y joignant un

Mon cher cousin, au plaisir de vous revoir

[i]Et il s'éloigne, laissant là Evania et Mischmetal à leur discution. Une pluie fine s'est remise à tomber, mais peu importe, en cet instant cela ne lui est pas désagréable, lui permettant entre autre de se rafraichir les idées. Il prend la direction de la lice, aux bruits qu'il perçoit au loin celles-ci ont dû commencer, il n'est que temps qu'il aille retrouver son épouse Natafael pour l'aider à se préparer et se préparer lui même... [i]

Eva gloussait interieurement. Messire Valexan semblait gêné et mal à l'aise , la situation était d'un comique !
En plus il cherche à retirer ses mains ! Vraiment si elle ne se retenait pas elle exploserait de rire et en ôterait son masque pour ne pas l'âbimé.

Citation :

Vous enlever pour.. votre chambre?? mais... enfin.. non, non! La gouvernante de la maison attendra que vous en ayez fini. Je sais que vous vouliez rencontre Messire Mischmetal, et à présent qu'il est là il...

- Ne vous méprenez pas ! Je parlais de me montrer la chambre !

Eva avait reprit son sérieux et regarda Misch ; Valexan devait vite partir , elle ne pourrait attendre longtemps.

Citation :

Aucun soucis Dame Esguerita, je vous souhaite la bonne journée.

-Merci beaucoup Messire Valexan !

Elle était seule avec Misch enfin !Elle retira doucement son masque et laissa retomber ses boucles soyeuses. On peut dire qu’Eva était une sorte de renaissance de Zelandra.

-Je voulais m’entretenir avec vous Messire Mischmetal , mais je crois que vous avez deviner l’objet de ma visite … Père …

Elle le regardait droit dans les yeux sans flancher.

- J’ai appris beaucoup de choses sur maman … mais très peu sur vous ou sur toi … je ne sais comment vous nommer … vous qui m’avez lâchement abandonner à une nourrice loin de tout pour que je reste seule et qu’une nourrice m’élève loin de vous c’est ça ?!
Quel sale type est mon père dites le moi ! Je veux savoir vos raisons et motifs sans quoi j’irais prier Aristote pour maman lui délivrer les messages que je dois lui donner et partir sur le champ !
Qui y'a t-il ? Mon père serait un couard , un lâche de la pire des espèces ?

Misch regarda la jeune femme jeter son masque.......et la ressemblance avec Zel était frappante.....Evidente.

Citation :

Je voulais m’entretenir avec vous Messire Mischmetal , mais je crois que vous avez deviner l’objet de ma visite … Père …

Ainsi...elle savait....... Il resta de marbre, ébranlé sans le montrer. Car c'était en ce domaine qu'elle était née. Il n'avait jamais voulu retourner dans la chambre ou son épouse était morte. Il n'avait jamais pu le faire.
Tout était passé si vite. Zel qui sentait la fin de sa grossesse arriver...et ils étaient toujours en guyenne. Misch avait eu peur pour sa vie. Et pour celle de son épouse et de l'enfant a naitre. Alors il s'était réfugiés ici. Mais ses ennemis étaient toujours voraces. Et il avait eu peur qu'ils se vengeassent sur sa fille. Alors il s'était résolu à s'en séparer pour un temps.

Citation :

Elle le regardait droit dans les yeux sans flancher.

- J’ai appris beaucoup de choses sur maman … mais très peu sur vous ou sur toi … je ne sais comment vous nommer … vous qui m’avez lâchement abandonner à une nourrice loin de tout pour que je reste seule et qu’une nourrice m’élève loin de vous c’est ça ?!
Quel sale type est mon père dites le moi ! Je veux savoir vos raisons et motifs sans quoi j’irais prier Aristote pour maman lui délivrer les messages que je dois lui donner et partir sur le champ !
Qui y'a t-il ? Mon père serait un couard , un lâche de la pire des espèces ?

Il resta de glace encore un moment puis eu un air abattu. Il ne pouvait plus tenir. Et le poids de quinzes années de culpabilité sortirent de sa bouche.

-Si tu as été séparée de moi, ma fille, ce n'est pas de gaité de coeur. Ta mère, qu'Aristote ait son âme en grâce, et moi étions tellement heureux d'apprendre qu'elle t'attendait. Si cela avait été de ma volonté, je t'aurait vue grandir. Mais hélas, l'époque ou nous vivions dans ton attente était fort troublée. J'avais une bande d'hérétiques à mes trousses et, si j'avait attendu pour que tu naisses en Guyenne, sans doute aurait je eu droit à un couteau dans le dos. Et ta mère aussi. Alors j'ai décidé de l'enmener, avec toi dans son ventre, ici, a jersey, ou tu est née.
Mais je savais que les hérétiques qui voulaient ma mort ne me laisseraient que peu de répit. Le trépas de ta mère m'a brisé le coeur, il m'a fallut près de quatorze ans pour m'en remettre. Mais il fallait pourtant que je me résigne à te séparer de moi, sinon mes ennemis s'en seraient pris à toi pour me faire craquer. Et pourtant je ne voulais que le bien de la Guyenne. Mais eux voulaient le pouvoir. Alors oui! J'ai fuit à lyon. Et c'est bien la seule fuite que j'ai faite dans ma vie. Mais ne me juge pas trop sévèrement, ma fille, car j'ai bien failli un jour fuir la vie.

Il désigna la vieille cicatrice à la gorge.

-Si j'ai failli commettre cet acte, c'est que la folie et la cupidité de certains hommes m'avaient mené à bout.

Il la regarda tendrement

-Le Très Haut, dans Sa sagesse, à donné à l'Humain le pouvoir de choisir.
Tu est libre de choisir d'accepter mes remords et de me pardonner un acte que je croyais bon. Ou tu est libre d'en faire fi, en ce cas je te mène au cimetière ou repose ta maman et tu la recommandera au Très Haut. Mais ne choisit pas tout de suite. Tu à quinze ans de rancoeur à mon égard mais j'en ai quinze de culpabilité. Celle de t'avoir abandonnée.

Il attendit en silence.

Citation :

Si tu as été séparée de moi, ma fille, ce n'est pas de gaité de coeur. Ta mère, qu'Aristote ait son âme en grâce, et moi étions tellement heureux d'apprendre qu'elle t'attendait. Si cela avait été de ma volonté, je t'aurait vue grandir. Mais hélas, l'époque ou nous vivions dans ton attente était fort troublée. J'avais une bande d'hérétiques à mes trousses et, si j'avait attendu pour que tu naisses en Guyenne, sans doute aurait je eu droit à un couteau dans le dos. Et ta mère aussi. Alors j'ai décidé de l'enmener, avec toi dans son ventre, ici, a jersey, ou tu est née.
Mais je savais que les hérétiques qui voulaient ma mort ne me laisseraient que peu de répit. Le trépas de ta mère m'a brisé le coeur, il m'a fallut près de quatorze ans pour m'en remettre. Mais il fallait pourtant que je me résigne à te séparer de moi, sinon mes ennemis s'en seraient pris à toi pour me faire craquer. Et pourtant je ne voulais que le bien de la Guyenne. Mais eux voulaient le pouvoir. Alors oui! J'ai fuit à lyon. Et c'est bien la seule fuite que j'ai faite dans ma vie. Mais ne me juge pas trop sévèrement, ma fille, car j'ai bien failli un jour fuir la vie.
Si j'ai failli commettre cet acte, c'est que la folie et la cupidité de certains hommes m'avaient mené à bout.

- Ah oui ! Alors pourquoi avoir coupés les ponts ! Pourquoi ?
A présent j'ai l'impression que je devrais avoir honte de l'homme dont je suis la fille !Pourquoi ne jamais m'avoir guidé vers vous ?! Si le corps de mère ne reposait pas ici je ne vois pas ce qui me retiendrait de provoquer mon propre père en duel pour le tuer !

Dans ses veines bouillonnaient quinzes longues années dans le mystère. Maintenant qu'elle savait tout elle en voulait à tut le monde de lui avoir caché la vérité mais surtout à son père et sa nourrice de n'avoir rien dit sur où il se trouvait et son père qui n'était venu la voir. Puis soudain il la regarda avec un air tendre , elle avait horreur de ça. Elle voulait à tout prix qu'il arrête.

Citation :

-Le Très Haut, dans Sa sagesse, à donné à l'Humain le pouvoir de choisir.
Tu est libre de choisir d'accepter mes remords et de me pardonner un acte que je croyais bon. Ou tu est libre d'en faire fi, en ce cas je te mène au cimetière ou repose ta maman et tu la recommandera au Très Haut. Mais ne choisit pas tout de suite. Tu à quinze ans de rancoeur à mon égard mais j'en ai quinze de culpabilité. Celle de t'avoir abandonnée.

- Il est trop tard pour les regrets Père je ne pourrais que conserver le fait que j'ai été abandonnée. Ah et avant que j'oublie, j'ai un amoureux. Que tu sois noble ne changera pas mes projets de rester à ses côtés pour le restant de mes jours et que si un jour j'ai des enfants que je ne les abandonnerais pas moi !
Je te laisse le choix. Sois tu acceptes ma relation sois je suis obligée de renié tout ce qui me reviens de droit , à savoir tes terres et ton titre ...

Misch soupira


-Ma foi ma fille, tu semble peu disposer à me pardonner. C'est ton choix. Mais laisse moi te mener au cimetière ou ta mère repose afin que tu puisse te receuillir sur sa tombe. Ensuite ma foi......fait ce que ton coeur te dira.

Il essuya rapidement la larme qui lui coulait a l'oeil et montra le chemin du cimetière à sa fille

Citation :

Ma foi ma fille, tu semble peu disposer à me pardonner. C'est ton choix. ais laisse moi te mener au cimetière ou ta mère repose afin que tu puisse te receuillir sur sa tombe. Ensuite ma foi......fait ce que ton coeur te dira.

- C'est sur que je suis pas disposé à vous pardonnez votre abandon ...
Ca ne vous empêchait en aucune manière de me donner des nouvelles ...
Et puis , bénissez vous oui ou non mon amour pour Santo ?

Elle le défiait du regard. Dans ses yeux bleus flottaient de la haine et de la colère , c'était en cela qu'Eva était différente de Zelandra. Elle préfèrait agir par les armes plutôt que la parôle.
Il écrasa une larme , elle détourna le regard à cet instant ayant horreur des démonstrations d'affections quand on l'avait rejettée par le passé.
Elle s'engagea où il indiqua le cimetière. Elle se remémora tout ce qu'on voulait qu'elle lui dise.