Eloy, là pour euh... Non je ne le dirai pas !!!!

Eloy avait vu l'invitation posée dans le domaine familial, et pourquoi, s'était il décidé à venir ? Lui même se le demandait encore...

Participer aux joutes, oulahhhh surement pas, quoique...
Si le jeu en vallait la chandelle.

Bon, donc c'est monté fierement sur Bécile, son cheval "sauvage", tellement sauvage qu'on lui demandait d'aller à gauche qu'il partait généralemennt à droite, qu'il arriva aux portes du vaste domaine.

Gentillement, il posa pied à terre, et non son cheval ne le vira pas à coup de pompe dans le cul magique, et s'approcha un peu plus des grilles.

En attendant que quelqu'un vienne s'occuper de lui, il trouva un vieux brin de paille qu'il se mit à machouiller...

Bon, je me suis planté d'endroit ou bien ?

Un nouveau messire à accueillir aux portes, bientôt le tournoi pourrait commencer ... plus que quelques heures. Dans le camp, l'agitation commençait à monter, et dans le coeur de Malone, le stress suivait la même courbe.
Néanmoins, elle tenta d'afficher un visage presque détendu.
S'adressant au garde, elle s'étonna.
Pourquoi avoir refermé les portes juste avant les joutes ? Je suis persuadée que ce messire a une bonne raison d'être là ! Ouvrez que diable !
Alors que la lourde grille tournait lentement sur ses gonds, le coeur de Malone chavirait ... un garçon ! Et un jeune en plus ! Dans son coeur d'adolescente, ce simple fait ramenait à la surface tous les rêves éveillés dus aux histoires romanesques entendues auprès de ses cousines.
Elle sentit bien le rose lui monter aux joues, mais tâcha de garder un ton posé pour s'adresser à l'inconnu, qui lui rappelait vaguement un visage déjà aperçut quelque part.
Messire, je suis Malone Fortunat de Montbazon-Navailles. Puis-je vous aider ?

Émeraudes affrontant le froid, Alix plissa les yeux pour regarder au loin. Il semblerait qu’un nouvel arrivant était aux portes du domaine , il faut dire que la blondinette ne se trouvait pas bien loin , avec les préparations du bal , elle promenait bien souvent icelieu. Jades lui avait donné la permission d’accueillir les invités lorsqu’une personne de la famille ne pouvait s’y rendre. Ni une , ni deux , Alix donna les quelques papiers qu’elle possédait à une roturière afin de les rentrer dans la salle du bal où tous les gens s’affairaient, criaient , hurlaient et chantaient..

Affrontant le froid qui s’immisçait dans ses jupons , Alix pesta intérieurement de ne pouvoir porter des étoffes plus chaude. Elle passa rapidement ses doigts dans ses longues boucles blonde avant de se couvrir de sa capuche pouvant la protéger de ce voile glacé qui lui mordait les joues.
Ses pas s’accélérèrent pour arriver au plus vite vers l’invité qui devait , sans en douter , ressentir lui-mesme cette fraîcheur. Les flocons tourbillonnaient, le vent glacé , mais mis à part ça , il fallait recevoir. Elle dépassa afin les écuries , l’entrée se dessinant devant elle , Alix put remarquer que la personne qui attendait n’était pas bien âgé .

Un.. Deux.. Trois secondes avant que la Fronsac puisse reconnaître l’homme qui se tenait là , patientant comme.. Oui justement, comme quoi ?
Malone se trouvait déjà sur les lieux , jeune fille qu’Alix avait pu rencontrer lors d’un cours d’équitation. Lui adressant un sourire , elle la salua comme il se devait suivit d’une inclinaison de la tête.

Bonjour Malone je connais ce jeune homme, laissez moi donc l’accompagner aux tentes si vous me le permettez ..

Sa curiosité, ou plutôt sa surprise se posa sur le jeune homme. Par toute les saintes du royaume , elle ne pensait pas le trouver là, lui dont elle ne voulait plus entendre.
Elle connaissait cette envie de l’ignorer , de lui lancer son mépris , mai après tout , tout deux s’étaient liés d’amitié il fut un temps , malgré leur jeune âge. Eloy d’Azayes , voilà donc celui qui se trouvait devant la petite vicomtesse.
Alix releva le menton, diable qu’il avait grandit ! Mais pourquoi restait elle petite ? Haute comme trois pommes , elle paraissait ridicule. Ses iris le dévisagèrent sans aucunes retenues , il avait osé la fuir alors qu’elle arrivait en Poitou , la colère de la Vaisneau battait en son sein. Cependant , elle s’obligea à arborer un sourire forcé qui resterait figé sur son visage légèrement rosé par le froid.
Jouant l’indifférence et l’ignorance , elle entrouvrit les lèvres afin de le saluer

Bonjour .. petit silence pesant , Alix balaya du regard les alentours à la recherche de possible domestiques , au diable se trouvaient ils ? Vous venez pour les joutes je présume ..? [i]

Eloy vit arriver une jeune fille aux boucles blonde, il se redressa afin de se présenter d'une manière correcte.
Il se devait de faire bonne impression.
Le teint de la jeune fille pris un e teinte pourprée qui la mettait en valeur.

Eloy lui adressa son plus beau sourire.

Malone a écrit:

Messire, je suis Malone Fortunat de Montbazon-Navailles. Puis-je vous aider ?

Enchanté, je suis Eloy d'Azayes, je viens pour... pour tout ce qui se prépare en fait, les joutes peut être, mais en tant que spectateur, surement.

Un petit clin d'oeil amical qu'il regrettait déjà se disant qu'on pourrait le prendre pour un rustre.

Et déjà une seconde personne arrivait, emmitouflée, mais vu les jupons, à n'en point douter c'était une jeune femme, ou tout au moins une femme.

Quand le regard se posa sur lui, il blémit, elle, ici.
Il faut dire qu'il aurait pu s'en douter, après tout, c'était quelque part chez elle, enfin bon...

Le visage n'avait pas changé, Eloy revit des flash qui auraient pu le faire sourire s'il n'en avait pas tant bavé par la suite.
Une rose, passa comme par enchatement devant son visage, et il mit machinalement la main sur sa besace qui ne le quittait jamais.

Oh, damoiselle Alix, est ce bien vous ?

Alix.de.Vaisneau a écrit:

Une réponse froide, distante.
Son sang ne fit qu'un tour.

Oui, je viens pour les joutes, j'espere y rencontrer des gens aimable, comme la demoiselle Malone.

Eloy était blème.

Damoiselle Malone, vous avez eu la gentillesse de m'accueillir, j'espère que vous nous accompagnerez avec damoiselle Alix pour me faire visiter, et me montrer un endroit où je pourrai laisser mon cheval se reposer, et moi aussi par la même occasion.

Il entra dans la propriété, tenant son cheval, les deux jeunes filles à ses cotés.

Et va et vient la poitevine entre la grille et l'antre des maitres, maitre en apparence il faut bien flatté la noble bêtise. Depuis quelques heures son manège ne cesse puis se fut la fin. Elle ne revient pas la jolie blonde. Une autre en revanche arrive sans le moindre regard, la gouge.
Piqué au vif j'avance dans ces pas. La grille encore. Bien sur la grille quel autres lieu pourrait me prodiguer tant d'amusement.
Là! Voila les deux donzelles pendues aux lèvres d'un gamin. Rien de bien extra-ordinaire au demeurant direz vous. Seulement voila que le nom du bric chemina ne m'est pas inconnu "Eloy d'Azayes".

Lui ici, ventre-dieu! Mon sang ne fit qu'un tour. Voila qu'elle invitait ses jouets ici la chiabrena! Son visage aimé s'imposa à moi me contant sa rencontre avec cette canaille. Le point serré jusqu'au sang j'avance jusqu'au groupe, le regard froid. Il va prendre cher l'Azayes.

Gent dames. Besoin d'aide sans doute. Vous voulez que j'vous débarrasse de votre compagnon et lui montre les écuries? La vicomtesse vous attend.

Elle m'observe de toute leur candeur, en d'autre temps mes services particuliers sans doute je leur aurais offert mais là c'était à vomir. Je leur rendit leur regard sans la moindre lueur me retenant de chasser les deux pucelles comme elles le méritaient pour leur indifférence feinte. Mais leur temps n'était pas venu le sien en revanche je vais m'en délecter.

Songe d’une rose lui tenaillant le cœur , après tout cette fleur si exquise était pourvue d’épines pouvant faire perler le sang et la tristesse. Alix s’interdit toute culpabilité , toute envie de regretter le passé , elle avait omis de répondre à la missive d’Eloy alors qu’elle voyageait avec un rustre , un goujat. Le temps était passé et qu’elle ne fut point sa surprise lorsqu’elle apprit que le jeune noble qui occupait ses pensées, fut un temps , avait quitté le Poitou sans un mot avant mesme qu’elle y ait mis un pied. Longtemps elle eut pesté intérieurement de ne point avoir pris le temps de prendre la plume pour donner de ses nouvelles , mais les choses en avaient décidé autrement, la Fronsac avait ses occupations , ses préoccupations .. Les jours passèrent et elle repoussa au plus loin la réponse à la lettre d’Eloy.
Ses émeraudes se posèrent sur l’invité , il l’avait reconnu bien sûr , la blondinette n’avait que trop peu changé depuis leur dernière rencontre cependant , elle ne put lui sourire avec sincérité.

Oui, je viens pour les joutes, j'espere y rencontrer des gens aimable, comme la demoiselle Malone.

S’obligeant à sortir de ses souvenirs , le désarroi battant en son sein , elle fut piqué à vif par la réplique d’Eloy. La pensait elle si froide et peu aimable ? Il était bien le seul qui connaissait quelques secrets de la jeune Vaisneau et pourtant , elle crut avoir face à elle un inconnu. Jadis , à l’époque; bah oui Alix a eu un petit passé également bien que là nous parlons de quelques semaines en arrières; l’adolescente s’était confié à lui , partageant ses craintes et son envie de vivre bien qu’il lui reprochait que trop longtemps sa sagesse , faire tomber des barrières était-ce si simple? Pas pour elle du moins , elle lui en avait fait baver , elle le savait.

Damoiselle Malone, vous avez eu la gentillesse de m'accueillir, j'espère que vous nous accompagnerez avec damoiselle Alix pour me faire visiter, et me montrer un endroit où je pourrai laisser mon cheval se reposer, et moi aussi par la même occasion.

Et voilà, la craignait-il ? Ou désirait il ne point se retrouver confronté à elle? Que de questions dont elle n’aurait de réponses. Eloy désirait se faire mener aux tentes par la jeune Fortunat , soit , Alix les accompagnerait bien qu’on eut besoin de son aide à la salle de bal. Arrangeant sa capuche , elle invita l’Azayes à les suivre afin de le mener là où il devait se trouver , bien qu’aucuns domestiques ne l’eurent accompagné , de ce fait , il n’avait point de tente à son nom.

Et où diable comptez vous loger si vous n’êtes point venu avec vos domestiques ? Il ne me semble guère avoir rencontré vostre famille . Se tournant vers Malone un léger sourire dessiné sur le coin de ses lèvres . Malone avez vous accueilli les familles d’Azayes icelieu ?

Un pas se fit entendre tout près , avec cette fichu neige il était difficile de faire attention aux personnes qui s’approchaient , cependant Alix reconnut à la démarche Anthelme qui venait les rejoindre. Tient le voilà sorti de sa caverne , le valet venait enfin accueillir le monde , certes en retard mais valait mieux tard que jamais. La Fronsac ne put s’empêcher de lever le menton pour poser ses iris sur cet homme aux allures bien trop rustre pour elle, où pouvait il se cacher depuis tout ce temps? Elle ne l’avait point remarqué lorsqu’elle vint aux grilles du domaine.

Gent dames. Besoin d'aide sans doute. Vous voulez que j'vous débarrasse de votre compagnon et lui montre les écuries? La vicomtesse vous attend.

Sourcils arqués , la jeune Vaisneau regarda brièvement les deux autres gens près d’elle puis se tourna vers Anthelme.

Laissez donc , Malone semble ravie d’accueillir les invités et puis je ne suis venue qu’en aide suite à la demande de ma tendre marraine. Se tournant alors vers Eloy et la Fortunat , les lèvres de teintes violettes , trop longtemps pincés avec ce froid . Je vais faire un brin de chemin avec vous avant de retourner à mes occupations.

Eloy vit un jeune homme arriver.
Au ton qu'il prit, Eloy se dit qu'il devait vivre ici depuis fort longtemps et connaitre surement bien des secrets qui se cachaient ici bas...

Il laissa les demoiselles décider, à vrai dire, il s'en fichait presque...
Il était fourbu, fatigué, et il aurai dormi sur un tas de cailloux si nécessaire.
Mais pour le moment, il pensait à son cheval, il lui fallait aussi du repos. S'il y a un trajet aller, il y aurait surement un trajet retour...

Alix.de.Vaisneau a écrit:: Et où diable comptez vous loger si vous n’êtes point venu avec vos domestiques ? Il ne me semble guère avoir rencontré vostre famille . Se tournant vers Malone un léger sourire dessiné sur le coin de ses lèvres . Malone avez vous accueilli les familles d’Azayes icelieu ?

Des domestiques, ce mot lui hirrissait toujours autant le poil.
Son teint blème quelques minutes plus tôt s'empourpri d'un coup.

Voyez vous damoiselle Alix, je n'aime pas ce terme de domestique, ou de gens,.
Je suis libre, et je n'ai pas besoin d'une suite pour me donner un semblant d'importance.
Ma famille n'est pas ici ?
Je dormirai avec mon cheval dans les écuries, au moins si l'odeur n'y est pas parfaite, la fourberie et la mesquinerie n'y aura pas place.

Regardant le campement au loin et le désignant d'un geste du menton.

Voyez vous, eux, là bas, qui jouent à la tente la plus rutilante, à celui qui paraitra, à celui qui aura emmené le plus de domestiques, de gens.
Ces gens là m'ennuient au plus au point.
Retirez leur les couleurs et leurs titres et ils ne sont rien.
Incapable de se débrouiller seul.

Il regarda la jeune Malone et lui tendit son bras.

Vennez demoiselle, montrez moi où les chevaux se reposent, je trouverai bien un box où mon cheval et moi pourront dormir en paix, et puis vous me ferez visiter le chateau si le coeur vous en dit...
Mais en évitant le campement si c'est possible.

Il regarda Alix puis se tourna vers la jeune Malone qui hésitait à prendre son bras et dont le teint légerement rosi à ses débuts, ressemblait de plus en plus à une belle fraise... Pourtant ça n'était pas la saison.

Dites, il y a un pigeonnier ici ? Car voyez vous des gens promettent parfois d'écrire et je me demande si le pigeon ne serai pas retourné ici par mégarde...

Eloy fuyait comme à son habitude les mondanités, il irai au bal, assisterai aux joutes, mais rien de plus, surement rien de plus sauf si...
Il y a tant de sauf dans une vie....

Ce parc doit être magnifique quand il doit être recouvert de neige, non ?

Le trio avançait dans le parc, Eloy se laissait guider, fatigué.... S'il avait su...

Si on lui avait dit qu'un jour elle chercherait après son valet de manière si pressé elle n'en aurait rien cru. Lui si détestable, ignare, pédant et passons les jolies noms qu'elle lui avait trouvé. Bref quand elle avait besoin de lui bien jamais présent vous vous en doutez bien. A croire que ce chien la fuyait ou s'amusait à la mettre hors d'elle. Son plaisir avant tout lui avait il dit. Comme si elle pouvait laisser un seul instant de plaisir à un tel homme, d'ailleurs elle n'en laissait jamais à personne il était tellement plus risible de savourer la souffrance de ses contemporains. Sadique la Lomagne? Oui sans doute et gourmande avec cela, quel affront! Et puis peu importe elle était ainsi et s'en délectait voila là tout le principal a ses yeux.

Fin pour l'heure ces yeux s'abimait à parcourir chaque pièce du domaine familiale. Après l'avoir arpenter de long en large et même de large en long, après avoir passer ses nerfs sur ces gens même Marthe c'est pour dire, elle poussa le pas jusqu'en la cour.

Frisson la parcourant, brise glaciale caressant son visage, effleurant une mèche de jais tranchant violemment avec la pureté des flocons qui commençaient à ce joué d'elle. Passé le froid, elle le vit à une trentaine de toise d'elle. Et sans que cela ne l'étonne il était bien sur entouré de deux jeunes demoiselles hum et d'un damoiseau nouvellement arrivé. Pestant intérieurement de devoir le remettre en sa place devant son auditoire elle ravala sa colère et s'avance calmement oui ça aussi c'est possible. Plus elle brisait la fine pellicule de neige sous ces pas, plus elle reconnue le jolie minois de Malone légèrement rougit puis celui d'Alix vraisemblablement tendu comme un arc. Hum étrange. Elle ne connaissait point encore cet état aux demoiselles. Et ce cheval elle le reconnu lui aussi. Diantre il était là! L'animal henni face à sa venue normal aussi elle l'avait des nuit entière en son box à le maintenir en vie. Elle aurait été folle, encore plus qu'a l'habitude, d'avoir abandonné la descendance de feu Syrah. Une douce nostalgie se saisit d'elle à la pensé de l'étalon qui l'avait accompagné partout ou presque, nostalgie qu'elle chassa vivement avant de revenir sur l'animal, les demoiselles, son valet et le jeune maitre qu’elle ne vit point encore mais déjà qu’elle devinait. Et sans doute était-ce mieux ainsi. Comment réagir ? Quelle facette d’elle afficher ? Le saluer comme Eloy ? Comme son écuyer ? Ou l’ignorer ? La réponse ne vint pas mais un autre s’immisça en elle.
A vrai dire c’était plutôt un regard qui se posa sur elle et qui déjà la dérangea. Elle le croisa, le fusilla. Oui Anthèlme bien ton heure qui arrive. Et soit se serait juste Jades. Sourire grandissant et sourire feint cette fois quand tous ils eurent enfin prit connaissance de sa présence. En même temps comment ne pas la voir. La caresse glaciale sur son visage n’était plus. Ou plutôt si mais balayer par le sang qui bouillait en elle.

Le bon jour Eloy. Soit le bienvenu. Hum Malone je vois que tu l’as prit en main. Une jeune fille rougissante encore. La cousine avait elle dit se qu’il ne fallait ? Veux-tu bien le mener au domaine ?

Puis vers sa filleule chez qui elle sentait une détresse sans nom.

Alix j’ai croisé Aurore en venant je pense qu’elle à besoin de toi pour le choix de quelques tentures je ne sais point exactement mais elle m’a semblé bien perdue.

Et le meilleur pour la fin. Oui jauge moi comme tes vulgaires paysannes. Elle s’approcha de lui mielleuse.

Anthèlme. L’on m’a conté ton absence toute la journée durant. J’ose croire que tu m’expliqueras avec force tes raisons à moins que tu ne veuille ton congé ? Hum à voir la haine qui transpirait de lui, non.C’est bien se que je me disais. Mène la monture de mon écuyer dans les écuries et prend en soin puis va accueillir la mère d’Alix tu l’a conduiras dans les appartements que j’ai mis à disposition de sa famille et que je ne te revois plus.

Et actes accompagnant ses paroles il déguerpit sans demander son reste.

Malone veux tu que je vous accompagne?

Citation :: Enchanté, je suis Eloy d'Azayes, je viens pour... pour tout ce qui se prépare en fait, les joutes peut être, mais en tant que spectateur, surement.

Trop froid pour qu'une quelconque courbette se voie sous toutes ces couches de tissus chauds. Tant pis. Malone repique son fard au clin d'oeil. Un jeune homme qui lui parle, la regarde, et en plus lui fait un clin d'oeil ... elle qui n'a plus vu de garçon d'âge proche du sien depuis 5 longues années a de quoi tomber raide.

En spectateur seulement ? C'est dommage, j'aurais aimé vous voir à l'oeuvre ... Une prochaine fois peut être ?

Alix qui arrive ... manifestement, elle connaît le jeune homme. Les jeunes filles ne se connaissent pas encore, mais dans le coeur de Malone, la jalousie pointe déjà.

Citation :: Oui, je viens pour les joutes, j'espere y rencontrer des gens aimable, comme la demoiselle Malone.

Damoiselle Malone, vous avez eu la gentillesse de m'accueillir, j'espère que vous nous accompagnerez avec damoiselle Alix pour me faire visiter, et me montrer un endroit où je pourrai laisser mon cheval se reposer, et moi aussi par la même occasion.

Et Malone de se tourner vers les écuries dans un premier temps ... quand Anthèlme arrive, premier demi-tour.
Alix, plus vive que Malone à prendre la parole renvoie une première fois Anthelme, et Malone sans chercher midi à quatorze heure reprend la direction des écuries. Deuxième demi-tour, deux pas en compagnie d'Alix et d'Eloy.
Le jeune homme parle ... et Malone se perd dans tant de mots, c'est qu'il parle bien ! Qu'il semble intelligent dans ces moments !

Citation :: Il regarda la jeune Malone et lui tendit son bras.

Vennez demoiselle, montrez moi où les chevaux se reposent, je trouverai bien un box où mon cheval et moi pourront dormir en paix, et puis vous me ferez visiter le chateau si le coeur vous en dit...
Mais en évitant le campement si c'est possible.

Malone rougit, balbutie, hésite de voir sa rivale aussi vite éliminée, et sans qu'elle n'eût rien fait. Puis prend finalement le bras tendu. Toujours la direction des écuries.

Je vous ferais volontiers visiter beaucoup, mais je ne pourrai vous montrer l'entièreté du domaine aujourd'hui : je dois prochainement retourner du côté des joutes, et vérifier les listes d'inscriptions et ordres de passage. Et relire encore une fois les règles. C'est que j'assiste l'arbitre aujourd'hui, et je ne connais pas encore toutes les ficelles ...

Citation :: Dites, il y a un pigeonnier ici ? Car voyez vous des gens promettent parfois d'écrire et je me demande si le pigeon ne serai pas retourné ici par mégarde...

Ce parc doit être magnifique quand il doit être recouvert de neige, non ?

Elle ignorait tout des échanges de pigeons entre Alix et Eloy. Et l'esprit un peu embourbé de la présence masculine, la jeune Fortunat-Montbazon ne vit pas le plat dans lequel elle mettait les pieds.
Un pigeonnier ? Oui bien sûr ! Quel genre de domaine serait-ce sans pigeonnier ?
Le parc est certes beau en hiver ... mais je le préfère au printemps et au début de l'été, quand il se pare de toutes ses couleurs.
Jades qui arrive finalement. Longue tirade qui éparpille une partie du brouillard tout masculin dans l'esprit de la jeune fille. L'accompagner ... oui mais on va où au final ? Le domaine ? Le château ? Les écuries ? Les joutes ??? On ne va pas encore faire demi-tour ?!
Heu ... oui Tant Jades, bien sûr !
Elle ne sait pas à quoi elle a dit oui, elle n'a pas écouté la moitié de ce que la Tante Jades a dit. Mais quand Tante Jades commence à sermonner Anthelme, la meilleure réponse à donner, c'est toujours oui, surtout quand on n'a rien compris à la question.

Alors qu'ils avancent sous le froid piquant, une silhouette s'approche, à la couleur du vêtement, il sait déjà qui s'approche.
Qui à part la Vicomtesse de Lomagne peut être vétue d'emeraude en ce lieu ?
Personne...
Et ce qu'il pressentait se confirme, elle est là, Jades, la Vicomtesse.
A son regard, on sent que tout ne va pas comme elle le souhaiterai.

A sa demande, il tend les rennes de son cheval à Anthelme.

Il sent la main de la jeune Malone se serrer à son bras, aurait elle peur que Jades ne lui vole la place ou ne la renvoit vers d'autres lieux ?

Un regard vers Alix quand elle s'adresse à cette dernière, le teint livide malgrès les pomettes rougies par le froid.
Ainsi donc toute la famille est ici....

Et puis un mot unique, un sourire se dresse sur son visage "mon écuyer".
Elle le considère enfin ainsi, il est à présent assuré de la raison de sa présence en ce lieu....

La jeune Malone a l'air de se plaire, pendue à son bras, et quand elle répond un discret "oui" à Jades, il sourit.

Dame Jades, Vicomtesse, ce sera avec plaisir que je vous suivrai jusqu'à l'entrée de votre bien belle demeure, mais je comprendrai aisement que vu l'effervesence, vous soyez occupée ailleurs.

Le petit groupe se dirige vers la demeure, Eloy ayant la jeune Malone pendue à son bras, toujours avec son teint des plus empourprée, on la sent à la fois ravie et génée...

Dites moi, est il obligé d'avoir une cavalière pour aller au bal ?
car si tel est le cas, je crois que je ne pourrai m'y présenter...[/i]

Eloy qui laisse les rennes de sa monture à Anthelme ... bon, oublions les écuries ... Dommage, c'est qu'elle aime cette ambiance chaude et calme, la jeune Malone.

Citation :: Dame Jades, Vicomtesse, ce sera avec plaisir que je vous suivrai jusqu'à l'entrée de votre bien belle demeure, mais je comprendrai aisement que vu l'effervesence, vous soyez occupée ailleurs.

Direction donc le château ... ? Malone dévie légèrement ses pas, entraînant avec elle Eloy plus à gauche, vers la porte de la bâtisse habitée par les humains plutôt que celle qui l'est par les bêtes.

Citation :: Dites moi, est il obligé d'avoir une cavalière pour aller au bal ?
car si tel est le cas, je crois que je ne pourrai m'y présenter...

Le bal ?!
Dans son intonation, on sent l'étonnement ... le bal ?? Ké le bal ? On joute aujourd'hui !
Et ensuite, derrière la présence masculine à son bras, derrière tout son stress de devoir arbitrer pour la première fois des joutes, derrière la crainte de fauter dans l'arbitrage ... le bal, oui, le bal d'hiver ... LE bal. Petit suffoquement.
Le Bal ! Oh! Misère ! Je l'avais oublié ! Je ... je n'ai rien prévu ! Et ... vous dîtes qu'il faut un cavalier pour y aller ? Et ce n'était pas un bal masqué ? Je ... Je ... Oh non ce n'est pas possible !
Regard implorant à Jades ... Tante Jades ... parfois dragon, mais toujours un bon plan de secours dans sa manche.
Et vous dites qu'en plus d'un masque, il faut un cavalier pour y aller ?!
Les larmes pointeraient presque. Presque, elles sont coincées dans sa gorge nouée.
Le masque, la robe je pourrais encore chercher au château, il doit y avoir quelque chose, mais si en plus il me faut un cavalier ... je ne pourrai pas aller au bal.
Désespoir ... elle avait Enfin la possibilité de participer à un vrai bal, et elle allait le manquer aussi bêtement !

Voyez vous damoiselle Alix, je n'aime pas ce terme de domestique, ou de gens,.
Je suis libre, et je n'ai pas besoin d'une suite pour me donner un semblant d'importance.
Ma famille n'est pas ici ?
Je dormirai avec mon cheval dans les écuries, au moins si l'odeur n'y est pas parfaite, la fourberie et la mesquinerie n'y aura pas place.

Tout s’expliquait! Alix ne peut réprimer un semblant de sourire qui vint se dessiner sur ses lèvres , elle comprenait à présent pourquoi sans le vouloir elle fronçait le nez en le voyant. Peut être était elle trop répugnée par sa personne? Ou peut être était ce du aux regrets et l’envie de lui parler avec sincérité… ? Durant un laps de temps , elle eut envie de se retrouver comme autrefois dans la pièce aux secrets , ou encore dans le verger .. Mais le temps avait changé , Alix était forcée de l’admettre et de l’accepter, Eloy d’Azayes n’était qu’un goujat qui ne s’empêcha point de faire son paon devant la jeune Malone pour lui faire croire en ses rêves. Des paillettes jetées aux yeux pour le paraître et cacher sa vraie nature.
Oui Alix était en rogne contre ce jeune noble qui avait éveillé en elle un drôle de sentiment , et qui maintenant se jouait d’elle , elle ne put s’empêcher de se sentir souillée de s’être confiée à lui , après tout elle la Fronsac n’était qu’une adolescente comme parmi tant d’autres , elle connaissait fort bien les changements d’états d’âme , telle une girouette la Vaisneau ne savait que penser , que faire .; mais la colère gagnait du terrain surtout lorsqu’elle le vit s’adresser à la Fortunat de sa voix mielleuse.. La jalousie battait en son sein .. Néanmoins , froide , elle s’obligea à ne rien laisser paraître.

Je ne suis point là pour vous juger , je ne me le permettrai point , néanmoins ce ne fut qu’une question parmi tant d’autre. Si vous désirez dormir auprès de vostre bête , faites donc, je n’ai que faire de vostre décision.

Tendue.
Elle était tendue comme un arc, prête à l’assaillir de ses mots, laissant déborder sa colère et pourtant un peu de retenue ne faisait point de mal. Manier le verbe, voilà ce qu’elle faisait de mieux en temps normal mais en ce moment mesme elle aurait bafouiller pour un rien , difficile de contenir ses ressentis lorsqu’on a quatorze ans.
La maîtresse des lieux arrivait auprès d’eux , tournant légèrement le menton , Alix salua sa marraine d’une légère inclinaison de tête , arborant un fin sourire.

Alix j’ai croisé Aurore en venant je pense qu’elle à besoin de toi pour le choix de quelques tentures je ne sais point exactement mais elle m’a semblé bien perdue.

Ses émeraudes d’un éclat foncé , rongées sans nul doute par ce sentiment haineux , se posèrent sur Jades ,sourire figé , elle ne put la remercier de son aide . Etait-ce là une excuse pour Alix de s’en aller? Ou bien la réalité? Qu’importe tant que l’adolescente puisse s’en aller de cette scène à vomir !
Une fraise des bois et un loup , voilà la scène qui se présentait devant ses yeux, devait elle en rire? Ou en pleurer ? Sa raison lui disait de rire quand son cœur lui ..lui disait le contraire , pleurer ces instants , pleurer ses souvenirs et avancer , tel était le choix qu’elle s’obligeait à faire.
D’un geste vif, elle regarda Eloy et Malone tour à tour alors qu’Anthelme se faisait tirer les oreilles au sens figuré.

Bien, il me semble que j’ai d’autres occupations dont je ne puis manquer.

Tout deux semblaient déjà partis vers d’autres lieux , parlant de tout et de rien. La Fortunat suspendue au bras de l’Azayes , voilà qu’ils se mettaient à parler de bal ..
Songeant à son « possible » cavalier , Alix ne put s’empêcher de pincer ses lèvres, tournant légèrement les talons , elle avança pour s’en aller, enfin . Ses mains gantées attrapèrent les pans de sa robe pour avancer plus aisément.

Je ne suis point là pour vous juger , je ne me le permettrai point , néanmoins ce ne fut qu’une question parmi tant d’autre. Si vous désirez dormir auprès de vostre bête , faites donc, je n’ai que faire de vostre décision.

Mal, elle voulait lui faire mal, comme si elle ne lui en avait déjà pas fait auparavant, et elle lui faisait mal à cet instant.

Ses yeux se ferment, l'envie de lui rappeler des souvenirs douloureux, de lui dire à quel point il a crié, frappé, pleuré à cause d'elle, de son silence, alors ce ton, il le prend comme un crachat en plein visage, comme un coup de poing dans l'estomac, comme quelque chose qui fait mal....
Si mal....

Au moment où il allait cracher son fiel, la Vicomtesse arrive, il se ressaisi, et puis la présence de la jeune Malone, fierement accrochée à son bras, pourquoi se donner en public ?
Il a grandi, muri, comme trop souvent en tombant très bas et en se relevant difficilement, mais en ne laissant rien paraitre.
Oh oui, il peut paraitre fier, et souriant, mais intérieurement, il y a tant de blessures qui ne sont pas cicatrisées, et qui ne le seront surement jamais...

Il pose sa main devenue libre sur celle que la jeune Malone a posé sur son bras, et quand la Vicomtesse invite la jeune Vaisneau à retrouver Eithné, sa fille ainée, Eloy ne peut s'empecher de sourire.

Oh, Vicomtesse, il y aurait donc deux émeraudes dans cette demeure ?
J'y ai déjà vu des rubis, et un même un diamant, froid, glacial.

Ces derniers mots, il les dit en fixant Alix, droit dans les yeux, ses yeux sombre virent au noir mais un sourire se dessine sur son visage.
Souris puisque c'est grave,
Seules les plaisanteries doivent,
Se faire dans le plus grand sérieux,
Souris puisque c'est grave
Si les dieux te déçoivent
Offre-leur un visage radieux
Puisque c'est si grave
Souris un peu
(merci à Alain Chamfort^^)

Son esprit bouillonne, il avait appris à souffrir, et à donner, donner pour souffrir, souffrir, ça il s'y était habitué.

Alors qu'Alix s'éloigne, il sourit à la Vicomtesse.

Vicomtesse, n'oubliez pas de me faire appeler pour que je vous aide à mettre votre armure pour les joutes.

Large sourire sur son visage, puis un regard vers la jeune Malone.

Vous trouverez bien une robe pour le bal, quand au cavalier, si vous n'en trouvez point, et si la Vicomtesse me le permet, je suis prêt à être votre cavalier pour cette soirée.

La fraise des bois tourne à la tomate trop mure, le teint empourpré et le sourire qui illumine son visage forment un très beau contraste....

Enfin, si vous le désirez.

Une légère caresse sur la main de la jeune Malone alors que ses yeux embués la regarde, le trio avance, Eloy regarde Alix qui les devance d'un pas...

Alix qui s'éloigne, et Malone qui s'interroge, y aurait-il quelque chose qu'elle n'aurait pas compris ?
Mais bien vite, l'histoire du diamant s'oublie, et la jeune Fortunat-Montbazon note les informations importantes ... ainsi ce jeune homme sera l'écuyer de Jades ? Donc souvent à proximité de sa tente ... intéressant.
Puis tout revient à elle.

Citation :

Empourprement maximum, le sang monte ... et de ravissement, elle bafouille.
C'est vrai ?! J... S... Enfin ... Oui ! Bien sûr que je le désire ... enfin pas désire mais ... volontiers.
Tante Jades, tu penses que je peux ?

» Une arrivée pour se changer les idées