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 Moi je fais des p'tites bulles

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chlodwig_von_frayner
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chlodwig_von_frayner


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MessageSujet: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 1:59

Pas la peine de chercher un Léonard, c’est bien un Chlo qui arrivait au domaine des Montbazon Navailles. Oui, oui vous ne rêviez pas, vous l’aviez voulu, vous l’aviez eu… (dédicace aux MC Warriors) enfin tout le monde ne l’avait peut être pas voulu mais une duchesse miniature l’avait elle bien invité et… comme d’habitude, il honorait ses invitations. Pas que ce fut avec plaisir, non, il ne fallait pas lui prêter ce genre de pensées. Il avait déjà horreur de faire plaisir, malgré que ses codes personnels l’y obligeaient de temps à autres, et qui plus il avait en ce moment en horreur tout ce qui pouvait lui rappeler sa promise. C’est tout juste si il n’allait pas lui vomir sur les pieds… ou sur ceux du premier qui le forcerait à ouvrir la bouche.

Une hache et une pelle ou bandoulière, ou peut s’en faut (en réalité dans ses bagages avec le reste de ses affaires… ben vi une armure de joute, le cheval et l’équipement ça ne se trimballe pas comme ça. C’est donc entouré de sa garde personnelle, constituée de vieux mercenaires germains, de quelque espagnols et d’un ou deux maitres italiens, accompagné de ses écuyers et de ses serviteurs (ben vi pour une joute faut prévoir du sacré monde, ne serais que pour monter la tente… et maintenant que le baron pouvait allègrement piocher dans les finances de son cousin le souverain de Bolchen, il pouvait mener grand train de vie… encore plus quand ledit cousin se serait marié. Mais laissons là les considérations relatives à la famille VF et aux coups de pelle.

Le Chlo et sa clique (et ses claques gratuites) arriva dans la cour du château qu’on lui avait indiqué. Habits sobres pour le voyage… son long manteau noir (non pas celui en zibeline… pas fou, on va pas risquer de le salir) rendu marron par endroit à cause de la boue des chemins en hiver, vêtements de voyage passés par-dessus une fine cotte de maille. Les bannières et les drapeaux flottaient au vent froid qui glaçait par moments les simples voyageurs sans habits chauds. Il sourit en voyant ces grilles… bon… faudrait tâcher de ne rien lâcher sur les chaussures des passants… quoi que ça pourrait être marrant. Il envoya un des gardes annoncer son arrivée. Ah ! Il regrettait le souverain de Bolchen qui avait son héraut personnel pour faire ce genre de choses… Eh bien tant pis… Lui il avait… robert… ah c’était nettement moins classe ça c’est sur. Il était gros, parlait à moitié allemand, était éduqué comme un porc et les trois seuls talents qu’il possédait dans la vie étaient se battre, manger, et violer des paysannes sans défense. Sacré Robert… il les faisait bien rire. Au moins avait il appris à dire son nom et les titres de son maitre en entier… pour les annonces c’était utile et sa simple carrure, voir la vue de son visage hideux dont la moitié avait été emporté par un tir de couleuvrine (imaginez déjà un mec moche… alors avec ça en plus…) suffisaient généralement à ôter à l’interlocuteur toute envie de discuter. Un homme tout en finesse que ce Robert, je suis sur que vous l’adorez déjà. Il ressemblait vaguement à un de ses lointains cousin Léonard… mais bref je m’égare.

Amusé, il se perdit, soudain nostalgique, dans les méandres de sa mémoire.. Bolchen... une chanson lui rappelait ce temps bénit où cette principauté dominait l'empire... et où à chaque déplacement on avait l'habitude d'entonner...


Moi je fais des p'tites bulles, des belles bulles que j'crache en l'air.
Elles sont si belles, volent jusqu'au ciel, et comme dans mes rêves à la fin elles crèvent !
Où se cache donc la chance, ça me met en traaaaanse ! Moi je fais des p'tites bulles, des belles bulles que j'crache en l'air !
Bolchen ! Bolchen !
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 3:00

Pour une fois la peste avait réintégré le domaine familial et au comble, elle avait même proposé de les aider dans leurs festivités. Ce qui l’avait poussé en fait, c’était de pouvoir assister aux joutes, elle espérait ainsi voir les nobliaux faire semblant de se battre et les voir chuter dans la boue. Cette pensée l’amusa et ne plairait guère à sa mère, si elle apprenait que sa fille depuis tout se temps éprouvait toujours la même répulsion pour ses hautains propres sur eux et bien trop occupés à faire le compte de leur titres pour voir qu’au dehors il y avait autre chose d’intéressant qu’un lopin de terre acquis par coucheries infectieuses…
Ces cousins accueillaient avec force grâce et dévouement les visiteurs qui arrivaient en le domaine…Aurore, elle voulait profiter des derniers instants de calmes pour aller faire une promenade dans la neige. Mal lui en prie. Anthelme, allongé dans un box, jouait avec dans ses lèvres un brin de paille. Jusque là, rien de vraiment intéressant, il devait juste rester à l’entrée pour annoncer qui arrivait, voir même s’en occuper…mais là encore rien de bien étonnant lorsqu’on connaissait ce triste personnage.
Il se mit à raconter de sa voix pâteuse de vaurien endormi, qu’il avait mieux à faire que de s’occuper des soudards invités par sa mère. Une pointe de dégout dans la voix. Intriguée plus qu’elle n’aurait voulu le montrer, Aurore, laissa là, le pendard pour aller voir de quoi il en retournait.

Dépassant l’écurie, se dirigeant vers l’entrée, Aurore stoppa sa course, enfin c’est vite dit, elle ne s’était pas non plus pressée… Une gueule cassée et des hommes armés, où était donc le seigneur qui les accompagnait ? Fallait-il qu’elle réussisse à le reconnaitre dans cette mêlée ? Donc en gros, elle doit faire la différence entre un noble et sa garde privée… Pas difficile mais elle se sentait d’humeur Eithne…


Adishatz Messer…Hum…bonjour. Inclina à peine la tête en ignorant le gros qui essayait de communiquer, elle le comprenait pas c’pas de sa faute si on aurait dit qu’il avait bouffé un rat avant de parler… Je suis Aurore de Montbazon…qui dois-je annoncer ?
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Robert
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 4:56

Décrire ce que pouvait être robert représente sans nuls doutes un défis que peu ont un jour su ou même juste tenté de relever. Moche, laid, hideux étaient des adjectifs revenant souvent, gros, vulgaire, rustre et stupide en étaient d’autres. Quoi que, stupide n’était peut être pas le mot adéquat… Quand il s’agissait de se battre il était très fort, il avait une adresse sans pareille, surtout dans les coups de taille où il fallait frapper trèèès fort (d’ailleurs il maniait autrefois un espadon, gigantesque épée de 8 pieds de long pour le maniement de laquelle il fallait une très grande force… d’ailleurs pour ça qu’il avait été recruté le Robert.). Pour manger aussi il était vraiment bon, faut dire qu’avec sa taille imposante (plus de 1,90 m) et sa carrure, il fallait de quoi nourrir tout ça. Mais là où il excellait c’était pour terroriser les jeunes filles qu’il violait. Il prenait un malin plaisir sadique, en temps de guerre, à honorer les vaincues… et… à hum… disons se montrer particulièrement ignobles. A quel traumatisme de son enfance devait il ce comportement… nul ne le savait, pas même lui. D’ailleurs, l’aurait il su, il s’en fichait… sa jeunesse était pleine d’horreurs qu’on ne souhaitait à nul autre et le fait que sa mère et sa sœur soient une seul et même personne pouvait aider à comprendre les maigres faculté intellectuelle dont il disposait.

Mais revenons à l’histoire qui nous intéresse.. Car il avait été envoyé pour annoncer l’arrivée de son maître et employeur. Chlo adorait l’envoyer. D’une part parce que Bourguignon ayant erré toute sa vie de compagnies de reitres en tercios, après s’être cantonné toute sa vie en Germanie à faire tous les charniers possibles et imaginables, il ne conservait du française que son nom… L’entendre et le voir s’exprimer était source d’hilarité pour ses compagnons (pour lui aussi d’ailleurs, il se plaisait à accentuer ses défauts d’élocution… même si il n’en était pas toujours conscience vu ses faibles capacités de réflexion), et il se débrouillait toujours pour faire quelque chose de cocasse… Dieu seul savait pourquoi.

Il put voir une jeune fille, très jeune, juste dans ce qu’il aimait, s’approcher de lui. Aussitôt et heureux de pouvoir servir à quelque chose, il s’approcha et baragouina quelque mots, à savoir le premier qui lui vint à l’esprit quand il tentait de s’exprimer en français.

Baiseeer ! Ya Gud… Bôjôr ! (ce qui voulait dire bonjour dans sa langue) Che Sui…

Il n’acheva pas sa phrase, la jeune fille était passé devant lui, lui collant un vent admirable… tandis que derrière lui, un éclat de rire retentissait.
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chlodwig_von_frayner
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 5:32

Inutile de dire que le rire les avais bien évidemment secoués. Comment un tel spectacle pouvait il laisser insensible ? Comment la simple vue d’un simple d’esprit essayant simplement d’exprimer une si simple idée que celle de dire bonjour, et ce avec autant de difficulté ne pouvait provoquer l’hilarité ? Autant de questions auxquelles vous n’aurez aucune réponse. D’ailleurs le vent mémorable (et pitoyable notons le, la donzelle ne lui ayant strictement accordé aucun regard) accentua encore plus le rire de certains… l’un versa même une larme, plié en deux qu’il était sur son cheval. Ils s’en souviendraient de ces joutes ! Même si leur maitre devait perdre. Au moins leur journée était gagnée juste avec ceci.

Chlo retrouva rapidement son sérieux néanmoins. La jeune fille en effet préférait parler au bon Dieu plutôt qu’à ses saints, ou plutôt pour ici, au noble plutôt qu’à ses gardes. Vous me direz… Ça gâche une partie du spectacle puisqu’on ne peut assister à la décomposition du visage lorsque Robert essayait d’aligner deux mots. Mais il fallait croie qu’ici on avait à faire à une personne plus intelligente que les autres. S’en était presque dommage. Enfin… Il se redressa un tantinet sur son cheval, histoire de ne pas paraître trop… futile, mais conserva tout de même une apparence détendue. Le rire l’avait un peu décontracté il fallait bien l’avouer, et jouer son propre rôle de noble hautain ne l’intéressait pas en cet instant. Il rajuste tout de même rapidement la fibule d’or ornée aux armes des VF qui tenait son manteau de voyage couvert de boue et de poussière, lui donnant, en cet hiver assez rigoureux, l’apparence d’un… voyageur.


Bonjour damoiselle Aurore (oui, elle avait à peu près le même âge que lui, pas moche… bah… fallait mieux essayer d’être sympas, des fois que…) Je suis… il retint son souffle et dit d’une traite, Chlodwig Von Fayner d’Azayes, baron de Château rouge et seigneur de Belzaize ! Il eut un temps d’arret. Mais sinon on m’appelle Chlo. Annoncer le baron de Château_rouge devrait suffire, je pense, amplement à vos registres.

Il eut un léger sourire et tourna un instant la tête en direction de son convoi et revint à son interlocutrice.

Par contre il faudra juste m’indiquer l’endroit où je pourrais déposer tout ça.


Il fit un geste circulaire, englobant chevaux, gardes, serviteurs et matériel. Un geste quasi négligent, comme si ce détail l’ennuyait. Faut dire que de toute façon, Wiegfried et Radzine, l’intendant savoyard pingre de petite taille (double pléonasme), seul rescapé du massacre de son village par les troupes de Guise et montant son poney élevé au foin de Savoie (aux dires de certains, celui qui rend bête) s’occuperaient des détails. Il tapota le crane, situé à hauteur de hanche, de son fidèle intendant comme on le ferait à un chien (ou à un savoyard), il fit de nouveau un sourire à la jeune fille, attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 7:07

Pendant que la troupe riait, la peste, elle, commençait à sentir le froid s’immiscer sous sa mante. Quelle idée de s’être vêtue d’une simple robe où le vent pouvait sans problème s’introduire tel un malandrin entre des cuisses girondes. Elle lui aurait préféré en cet instant, sa chemise de laine et son pantalon de cuir. Mais, elle devait faire avec ce qu’elle avait icelieu, recevoir du mieux qu’elle pouvait comme le reste de sa famille. Elle étouffa un soupir. Et lorsqu’ils se furent calmés, elle attendit que le seigneur de ce convoi se soit détaché. Ce sont ses tempêtes les premières qui le remarquèrent, non pas à cause de son physique, quoique il avait l’air bien de sa personne pour un nobliau, mais à la facture de sa broche.
Discrète mais minutieuse, elle ne put s’empêcher de l’observer à la dérobée, à travers ses long cils ébène. A la couleur de son accoutrement, il avait dû faire un long voyage… Là dans ses investigations, pour ne pas dire rêveries, elle releva le nez vers son interlocuteur.
Elle évita de peu de lever les yeux au ciel, qu’est ce que cela pouvait être assommant d’entendre un noble décliner tous ses titres… Il n’aurait pas pu simplement lui dire qui il était sans afficher son pédigrée ? S’il pensait qu’elle allait retenir ne serait ce qu’un tiers… On repend, Chlodwig Von Fayner, le baron rouge. S’il n’avait été noble avec un tel surnom, elle aurait laissé son imagination vagabonder sur les champs de batailles, aurait esquissé un sourire… rêveur…

Au lieu de quoi, elle resta droite, le sourire courtois.


Enchantée Baron et bienvenue…

Elle suivit son mouvement de tête lorsqu’il se tourna vers sa troupe, elle su avant même qu’il ne parle ce qu’il lui demanderait, en même temps quoi de plus normal lorsqu’on a fait une longue route. Et si elle avait eu l’audace, elle lui aurait montré un vert pâturage près du village en lui faisant croire que le campement était à un mille… mais outre le jeune homme en face d’elle, sa mère ne l’aurait pas vu de la même manière. La peste baissa la tête, le regard brillant, amusée. Elle dut se contenir et rester un moment ainsi, avant de lever vers lui un visage plus serein.

Point besoin de vous l’indiquer Messer, je vais vous y accompagner.

Elle aurait pu parler du temps qu’il fait, du voyage entrepris jusqu’ici, au lieu de quoi, évitant de regarder le baron et le nain qui l’accompagnait… on sait jamais si elle le prenait pour l’un de ses mignons, elle aurait presque été déçue qu’il soit charmant.

Joignant le geste à la parole, elle se détourna de moitié, de son bras tendu, lui ouvrit le chemin vers les tentes.

La tête penchée sur le côté, oubliant qu’elle était face à un nobliau et sa garde. La moue badine.

Il n’est point nécessaire pour vous de sortir votre hache… vous ne feriez qu’abimer la toile qui servira pour vous et votre armée le temps des festivités…
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 8:59

Mais c’est qu’elle était mignonne la p’tite, pas désagréable en plus de ça… et visiblement pas titrée… au vu du comportement qu’elle avait… parfait ça ferait peu de plaintes si jamais il devait y avoir… débordements dirons nous. Vous savez ces moments si sympathiques où la poésie, la délicatesse et la douceur masculine se réunissent pour former un tout incomparable. Bref. LE Chlo sourit légèrement comme à son habitude puis colla un coup de pied dans le fondement du nain intendant par réflexe et fit avancer sa troupe à sa suite. Enfin… le temps que tout se mette en branle, il fallut de longues minutes. Certains étaient trop chargés, d’autres n’arrivaient pas à faire bouger les chariots, d’autres encore préféraient lancer des plaisanteries douteuses et grivoises à deux paysannes qui passaient (celle-ci leurs répondirent un sourire plaqué sur les lèvres l’air de dire « c’est qui ces péquenots ? Aucune idée mais si on se barre pas on va passer une mauvaise nuit ») d’autres enfin… eh bien… on savait pas pourquoi ils n’avançaient pas, d’ailleurs le savaient ils eux-mêmes ? C’eut été sans aucun doute trop leur demander.

Il la regarda néanmoins avec surprise. Il fit signe à l’intendant et au capitaine de prendre les devant pour aller préparer le campement, chose qu’ils faisaient toujours très bien. Le nain gérait la partie administrative (et servait en prime de tête de turc et de bouc émissaire, place toujours importante dans toute société normalement constituée… et puis il était savoyard, il fallait bien qu’il serve à ça), et le vieux soldat organisait la partie plus humaine comme… monter les tentes, organiser… Pendant que le groupe se déplaçait tranquillement, suivant la jeune Montbazon, le Chlo se tenait près d’elle intrigué par cette histoire de hache… comment se faisait il que son épopée à l’hôtel Azayes fut ainsi connue ? Était il devenu un criminel recherché par la milice ? Ces questions se pressait dans sa tête. Pensez donc, si il était recherché, il ne pourrait plus jamais aller aux bordels parisiens… et puis il ne fallait pas oublier que le prévôt de France serait là aujourd’hui. Alors quoi penser ?

Il se mordit la lèvre et continua.


La hache ne sert pas à grand-chose, juste à ouvrir les portes… c’est… la nouvelle mode parisienne il parait. C’est comme cette histoire de sceau parme ou bleu. Il fallait que j’en ai une. Et puis celle là est pratique, on peut faire plein de choses avec. Mais comme il n’y a pas de porte, je crois que je ne l'utiliserais que peu, n'ayez crainte.


Il s’embrouillait un peu, ne sachant trop sur quel terrain il s’aventurait. Pour sur elle devait le prendre pour un crétin finit. Avec ce qu’il venait de dire c’était la moindre des choses. Aussi se contenta-t-il de sourire et chercha une phrase « supra cool à faire tomber toutes les filles dans les bras » mais c’était bien connu… ça n’existait pas ce genre de phrase… Sinon je les aurais utilisées depuis longtemps !
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 10:07

Décidément, les hommes de la garde de ce baron, avaient l’air de tout sauf d’hommes d’armes. Il était connu que certains nobliaux usaient des services de mercenaires ou de soudards pour leur armée personnelle, Diable sait où il avait pu trouver iceux. Intriguée la peste ? Surement pas, curieuse tout au plus, de toute manière, dès qu’elle les aurait accompagnée à leur campement, elle s’en retournerait soit au domaine, soit à l’entrée attendre d’autres invités et l’aurait oublié dans l’instant. Après tout, ce n’était pas plus difficile d’accueillir des Aristocrates que de simples vagabonds, enfin presque les gueux eux étaient seuls et souvent désorientés.

L’oreille tendue, elle suivait au bruit la progression du groupe. A croire qu’ils avaient déménagés dans leur attirail une partie du domaine de leur seigneur… La voila qui recommençait à s’interroger sur lui, et si au lieu de tergiverser, elle se laissait aller à imaginer qui il était… Il ne devait pas avoir plus d’une vingtaine d’années à en juger par l’absence de marque sur son visage, il était plutôt joli garçon avec sa chevelure couleur or et ses yeux verts. Elle n’avait pas pris lors de son observation, la peine de muser sur ses lèvres, sur ses traits plus avant. Faut dire, qu’elle n’avait pas l’intention de le séduire, rien que d’y songer, elle eut un frisson. Pourtant, cela ne l’avait pas empêché de le parcourir, de voir sa stature haute malgré sa position sur sa bête, effleurer de ses cils sa stature au dehors musculeux…elle se gourmanda de s’être attardé plus que de raison, même lorsqu’elle se voulait indifférente, la féline en elle repérait facilement une proie.

Les pieds dans la boue, elle se fit éclabousser un pan de sa mante par un chariot tiré par les hommes du baron. Heureusement que sous ce morceau de tissu, se trouvait ses cuissardes, une chose dont elle n’avait su se séparer même attifé de cette manière. Sinon elle aurait eu une paire de mule à jeter, une cape inutilisable et elle serait transie de froid. Tempêtes devenant orage, la peste un pli mauvais sur les lèvres se tourna d’un côté vers le chef de cette joyeuse expédition.
Personne. Pour entendre la voix du Baron de l’autre.
Aurore releva le nez vers son interlocuteur avec l’envie spontanée de répondre par un "hein" retentissant.


Hum ? Craindre votre hache ? Le sourcil arqué. Et lorsque l’information arriva jusqu’au point central de son cerveau, la jeune fille éclata de rire. Vous ennuyez-vous à ce point en la Capitale qu’il vous faut trouver de tels divertissement ?

Oublieuse de sa mise défaite, du froid, La jeune fille s’arrêta, jaugea le jeune homme.

Ne pourriez-vous descendre de ce cheval Messer…je vais finir par me rompre le cou à le tendre ainsi pour vous adresser la parole… déjà que vos…Mordilla sa lèvre pour ne pas lui parler vertement.
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 19:48

Misch eut a peine finit de faire sa petite tournée qu'il vit la petite Aurore à la grille en compagnie de......
Il grimaça quand il reconnut le visiteur. Le même qui l'avait défié en place publique guyennoise. Misch n'avait jamais voulu répondre a son insulte, non pas par lacheté, quoi qu'on en dise, mais il ne voulait pas rentrer dans le jeu de cet imbécile abusé de lui même.
Il prit donc une expression neutre et se présenta.

-Bonjour Aurore. Je vais m'occuper de messire.


Il tourna son visage vers lui et annonça d'un ton très calme.

-Bonjour messire. Je suis Misch de Montbazon navailles, Seigneur d'Aouste sur Sye

"Eh oui! C'est pas parce que la Guyenne m'a mal récompensé que d'autres n'ont pas su le faire"

Il fit venir d'un geste une armée de palefreniers qui avaient pour ordre de s'occuper des cheveaux.
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 21:03

Bien évidemment la rencontre d’un Chlo avec le monde extérieur ne pouvait rester paisible bien longtemps, et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il n’avait aucune envie d’être aimé, et que forcément il se débrouillait très bien pour ça, mais qui plus est parce que bien souvent sa réputation le précédait. Ici, pas de chance, il tombait sur une personne avec qui il… avait eu quelque différents. Mais qu’importe pour une personne comme Chlo… dire qu’il avait l’habitude serait un euphémisme. Tandis qu’il parlait avec Aurore, ou plutôt devisait… ou même se rendait ridicule (l’était très très fort pour ça également), un très vieil ami, misch pour ne pas le nommer, eu la soudaine envie de lui rendre visite. Inutile de vous décrire l’indicible joie qui empli son cœur en cet instant et ne parlons pas de l’énorme sourire qui orna ses lèvres (et non ce n’est pas de l’ironie, il éprouvait toujours un malin plaisir sadique à retrouver les personnes avec qui il avait eu de gros différents, les rencontres étaient souvent hautes en couleur).

Il fut néanmoins surpris de la façon dont il renvoya la jeune fille… mince, il avait une si agréable (pour les yeux et le cœur) compagnie, et paf ! L’autre lui disait de partir… voilà qui n’arrangeait pas ses affaires. Si on le privait de ses petits plaisirs où allait donc le monde ? Je vous le demande. Mais néanmoins en l’instant, il ne put se départir de son sourire que la joie de revoir misch lui procurait. Son regard alla du tout nouveau seigneur à Aurore… puis de nouveau Misch… et encore la jeune fille. Et là, il eut un petit rire et se désintéressa totalement du guyennais, malgré le fait qu’il venait de lui adresser la parole en se présentant. Pourquoi se présenter d’ailleurs ? Il savait déjà qui il était… Bref… Certaines choses le dépassaient.


Ah tiens ! Je vois que votre… « supérieur » semble être arrivé. Comme c’est dommage, nous n’aurons guère le loisir de poursuivre plus en avant cette passionnante conversation sur la mode parisienne.

Il lui sourit, laissant de nouveau échapper un petit rire. Il avait au moins espéré qu'une si charmante jeune fille, avec laquelle les maigres échanges qu'ils avaient eu laissaient présager un caractère haut en couleur (et donc forcément intéressant) ne se laissaient pas commander par... ben Misch quoi. Non que le Chlo le méprisa ou le déconsidéra, quoi que... mais enfin... voilà quoi. Il s'attendait )à plus de mordant venant d'une telle personne. mais peut être ses attentes étaient elles trop grandes au vu des fortes têt qu'il n'avait cessé de fréquenter depuis son plus jeune âge.
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 21:41

Elle était là, droite, face à lui en train d’attendre une réaction de sa part… Avouons-le, qu’il descende de cheval, autant pour ne plus être la seule à marcher dans la boue que pour voir à quoi il ressemblait de plus près. La curiosité en vilain défaut faisait d’elle une pécheresse sans état d’âme.
La peste s’était surprise à lui sourire, enfin c’était surtout Eithne en cet instant qui agissait, elle était beaucoup plus à l’aise dans ce genre de situation. Deux entités en un seul corps, fusionnant selon la situation, on ne pouvait irrémédiablement plus les séparer…cette crise de démence les avait réconciliées.

Lorsqu’une voix derrière elle se fit entendre. Son sourcil s’arqua, sa bouche forma un pli carnassier. Avant même de voir qui osait ainsi l’aborder la jeune fille sentit son humeur changer. Elle se détourna, ses tempêtes ombragées, hautaine, le sourcil haut perché. On la congédiait comme une fille de ferme…


Hum… Elle tenta tout de même d’adoucir son visage lorsqu’elle reconnu Misch. Bonjour Misch…

A peine la bouche ouverte que le Baron s’y mettait aussi. Les lèvres bleuies d’être pinçaient, lui jeta un regard froid. Il s’amusait de la situation, dans d’autres circonstances elle aurait fait de même…dans d’autres circonstances oui, mais là, elle avait fait l’effort de venir à sa rencontre pour sa mère, elle s’était tachée et son cousin pensait qu’il allait l’empêcher de remplir son devoir ? Enfin devoir, devoir c’était vite dit…
Elle se composa ce sourire poli qu’on lui connaissait lorsque la peste était contrariée, pour ne pas dire en rage, cachant ainsi toute trace d’émotions. S’adressant d’abord à son cousin, du bout des lèvres pour ne pas laisser transparaitre son agacement.


Je te remercie Misch pour ta sollicitude mais je n’ai point besoin d’aide. Comme tu peux le remarquer, le Baron et moi étions en train de discuter. Soupirer pour garder son calme, son impolitesse lui vriller les nerfs.
Puis, pour on ne sait quelle raison, la jeune fille s’adoucit. Elle venait de comprendre, enfin le croyait-elle pourquoi il était icelieu… Il était à présent Seigneur et comme tout homme fier de leur nouvelle introduction, il était venu pour se faire connaitre.
Si tu étais si impatient de rencontrer toute la noble assemblée, tu aurais du le dire au lieu d’être si cavalier… Je te présente Chlodwig Von Frayner, dicte le baron rouge. Puis s’adressant au Baron, Mon "supérieur" comme vous l’appelez est mon cousin… Pardonnez son ton peu amène, Baron… et continuons là où nous en étions restés…

Inclinant la tête pour donner congé à son cousin, Aurore, montra de nouveau le chemin au jeune homme, qui à cause de cet intermède n’était point descendu de son destrier.
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 22:14

Une entrée mémorable décidément, un véritable festival ! Il se retenait tant bien que mal de rire, devant déjà le regard noir que la jeune fille lui lança, mais alors en entendant les piques lancées au tout nouveau seigneur, il ne parvint pas à retenir quelque rire, qu’il tâcha de garder forts discrets. Décidément, il ne comprendrait jamais pourquoi le Misch était venu l’accueillir surtout si c’était pour se faire envoyer bouler comme ça. Peut être pour venir arborer fièrement son nouveau titre et sa nouvelle couronne vraisemblablement fraîchement acquises… mais pourquoi ? N’importe qui le connaissant savait très bien ce qu’il pensait et l’importance énoooorme (c’est de l’ironie hein) qu’il accordait aux titres. Il avait coutume de le répéter, qu’un tel soit seigneur, baron duc ou comte ne lui importait aucunement… nan, il accordait de l’importance à bien d’autres choses. Il se jouait et se gaussait de ces gens qui ne se sentent importants qu’avec une couronne sur la tête, lui-même n’en avait pas besoin pour exister… Ca ne changerait jamais rien à ce qu’il était, ce qu’il faisait et ce qu’il avait fait. Sa réputation resterait la même et la Franche Comté continuerait à se mettre en état d’alerte à son passage dans leurs villes.

D’une pichenette, il fit voler une énième poussière qui se trouvait sur son long manteau et rajusta sa fibule… Vieux réflexe qu’il ne pouvait plus s’empêcher de faire à présent. Il claqua des doigts sans prêter attention au dit Misch à présent… Il resta comme un crétin le doigt en l’air et… rien ne vint. Au bout de quelque secondes, il se tourna vers l’arrière avant de se rendre compte que… plus personne ne lui prêtait attention à présent… pas plus qu’ils n’avaient prêté attention au nouveau seigneur. Ils continuaient de faire leur travail. Désespéré par une telle équipe de branques et de bras cassés, il gueula qu’il lui fallait de suite un cheval pour la demoiselle, ce qu’on lui apporta… Bon sang… Il faudrait encore les dresser un peu… pis engager des gens plus intelligents aussi, ça aiderait. De dépit, il donna un nouveau coup de pied dans les fesses de Radzine, son intendant savoyard lilliputien, souffre douleur attitré du baron, qui laissa échapper un bref « aie », plus pour la forme qu’autre chose. Tout en continuant son travail. Puis il se tourna de nouveau vers Aurore.


Bien plutôt que de descendre et de nous salir tous deux, ce qui ne serait pas des plus malins, je vous ai fait amener l’un de mes chevaux. Au moins vous serez mieux.

Il l’aida à monter rapidement et les deux jeunes gens continuèrent tranquillement leur chemin, sans se préoccuper d’éventuelles réactions du seigneur. Enfin… Aurore les guettait peut être, mais lui n’en avait rien à cirer. Visiblement, Misch n’était pas au dessus de la jeune fille, voir c’était peut être même le contraire, aussi il s’en fichait royalement. Tout juste en passant saisit il deux pièces de sa bourse que d’une pichenette bien placée, il lui envoya.


Ah ! Merci pour la porte brave gueux !

Et lui de poursuivre son chemin, devisant tranquillement avec Aurore, mais ce qu’ils se dirent mes amis, vous sera conté dans ma prochaine intervention. Alors n’ayez crainte bonne gens, vous vous amuserez peut être autant que pour l’histoire du p’tit Lu, le nain qui aimait bien qu’on le lance, P’tit Lu, le plus grand des nains volants.
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitimeJeu 3 Déc - 22:20

Misch grimaça en voyant la peste le congédier si peu courtoisement.

-Ma foi Aurore, je venait juste voir qui était arrivé. Et inutile de me présenter messire Chlodwig car je le connais déja.

Il se tourna vers icelui

-Ne pensez vous pas messire, qu'il serait courtois envers vos hotes de descendre de votre destrier?Je sais que vous avez un sens de la courtoisie qui vous est propre. Icelui néanmoins, il serait ma foi fol d'en usiter.

Sourire carnassier puis il se retira
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MessageSujet: Re: Moi je fais des p'tites bulles   Moi je fais des p'tites bulles Icon_minitime

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